L’habitat inclusif, qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’une solution de logement adapté aux personnes âgées et/ou en situation de handicap. Ce type d’habitat permet de proposer une alternative à la vie isolée dans son domicile et à la vie collective en établissement spécifique. Les habitant.e.s y vivent dans des logements privatifs, tout en partageant des espaces communs et un projet de vie sociale.

Mais comment ils fonctionnent ?

Il s’agit d’un habitat classique simplement les habitant.e.s :

  • y partagent des locaux en communs (blanchisserie, cuisine, salon …) tout en ayant des espaces privés

  • participent au projet de vie sociale qu’ils construisent ensemble

  • vivent à proximité de transports, des commerces et d’autres services

  • peuvent solliciter des services individualisés en fonction de leurs besoins

Les habitant.e.s y sont peu nombreux.ses, de 5 à 10 en moyenne, sans que ce chiffre soit restrictif.

Les caractéristiques de l’habitat inclusif ont été définies par la loi pour l'évolution du logement, de l'aménagement et de la transition numérique, dite loi ELAN, du 23 novembre 2018 et précisées dans un arrêté et un décret parus le 24 juin 2019.

Quel est le coût ?

Lorsqu’iels sont locataires, les habitant.e.s paient un loyer et des charges locatives en plus des autres services proposés et mis en place par l’organisme et peuvent bénéficier des aides au logement s’ils répondent aux critères d’attribution.

À qui ils s’adressent ?

L’habitat inclusif s’adresse aux personnes âgées et aux personnes handicapées qui font le choix, à titre de résidence principale, d’un mode d’habitat regroupé, entre elles ou avec d’autres personnes. L’habitat est donc ouvert à toutes et tous, sans critères (pas de niveau de GIR ou orientation de la MDPH).

Y a-t-il des aides pour en bénéficier ?

Les habitants ont le libre choix de faire appel à tous les services qui leur sont nécessaires, comme dans un logement classique : services d’aide et d’accompagnement à domicile, SSIAD (services de soins infirmiers à domicile), SPASAD (services polyvalents d’aide et de soins à domicile) ou encore le HAD (Hospitalisation à Domicile) pour l’accompagnement en fin de vie principalement.

Les habitants peuvent bénéficier de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) ou de la PCH (prestation de compensation du handicap) peuvent également décider de la mise en commun partielle ou totale de ces allocations pour bénéficier de services mutualisés, et favoriser par exemple la présence d’une auxiliaire de vie 24h/24h.

Qu’est ce que le “projet de vie sociale et partagée” ?

Le projet de vie sociale et partagée a pour objectif de :

  • favoriser le « vivre ensemble », pour limiter le risque d'isolement des habitants,

  • développer la vie collective au sein de l’habitat,

  • permettre aux habitant.e.s de s’insérer dans la vie du quartier et de la commune, pour déployer ou maintenir des liens sociaux, avec le voisinage par exemple.

Un.e animateur.rice salarié.e peut être présent.e pour mettre en œuvre le projet de vie sociale et partagée des habitant.e.s et iel doit s’assurer de la participation des habitants à la définition et à la mise en œuvre du projet.

Source

Toutes les information notées ci-dessus viennent du site du gouvernement : Habitat inclusif : un chez-soi et une vie sociale partagés, pour plus d’information nous vous invitons à le consulter ou à visionner cette vidéo ➡️